OFFICE DE LA HAUTE VALLEE DU NIGER

BP. 178-Tél. Fax (223) 20 23 03 80 – Bamako – Mali E-mail:Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Badalabougou Est–Avenue OUA

Dr Mamadou KANE

Directeur Général

APERCU SUR L’OFFICE DE LA HAUTE VALLEE DU NIGER

L’Office de la Haute Vallée du Niger (OHVN) est un Etablissement Public à Caractère Administratif créé par l’Ordonnance N°91-048/PCTSP du 21 août 1991 dont le siège se trouve à Bamako.

L’OHVN a pour mission de :

• promouvoir le développement des cultures vivrières et industrielles dans sa zone d’intervention ;

• mener toutes actions devant permettre l’accroissement des productions, de la productivité agricoles et du revenu des producteurs de la zone ;

• contribuer à la lutte contre la pauvreté.

 A ce titre, l’OHVN, identifie, propose et exécute tous les programmes et projets concourant à la promotion des productions agricoles et animales pour améliorer les revenus des producteurs, conforter la sécurité alimentaire et lutter contre la pauvreté.

Ainsi, il assure :

• la vulgarisation agricole ;

• la promotion et l’organisation du monde rural (Sociétés Coopératives et Groupements) à travers entre autres l’alphabétisation fonctionnelle ;

• la formation et le renforcement des capacités des producteurs ;

• la promotion et l’intégration de l’agriculture et de l’élevage ;

• la protection de l’environnement ;

•  le désenclavement ;

• le développement des filières agricoles.

 La zone d’intervention de l’OHVN couvre administrativement les cercles de Kati, Kangaba et Koulikoro pour une superficie de 26 000 km2 dont 75% de terres arables et une population estimée à 1 457 390 habitants dont 1 136 764 habitants vivant en milieu rural. Elle compte 54 communes totalisant 796 villages, 707 hameaux et 48 980 exploitations agricoles.

Le climat est du type tropical chaud et sec avec une alternance de deux saisons dans l’année : une saison pluvieuse et une saison sèche. Cependant, le phénomène de changement climatique a entrainé beaucoup de perturbations en zone OHVN.

 Les principaux cours d’eau sont le fleuve Niger et son affluent le Sankarani. Des mares et marigots temporaires existent dans toute la zone. La végétation est celle de la savane et se subdivise en strates arbustives, herbacées et arborées.

 RÉALISATIONS MAJEURES DE LA CAMPAGNE 2016 / 2017

Productions agricoles

Le niveau de réalisation des emblavures des cultures principales est satisfaisant. Les superficies sont en hausse par rapport à la campagne précédente au niveau de toutes les spéculations et les progressions vont de19,6% pour le fonio à 146% pour le niébé.

Pour les cultures du système coton les réalisations sont de :

• Coton : 26 898 ha sur une prévision de 25 000 ha soit 108% contre 18 490 ha en 2015/2016
• Maïs : 62 924 ha sur 68 730 ha soit 92% contre 44 664 ha en 2015/2016 ;
• Mil : 39 028 ha sur 42 040 ha soit 93% contre 32 502 ha en 2015/2016 ;
• Sorgho : 86 677 ha sur 92 500 ha soit 94% contre 69 083 ha en 2015/2016.

Les superficies en riz ont significativement évolué de 7 667 ha à 14 772 ha (soit une progression de 92,7%)

Les superficies en sésame sont estimées à 12 720 ha dont 6 938 ha de sésame biologique.

Dans le but d’améliorer la productivité des cultures, d’importantes quantités d’intrants ont été mises en place, notamment : 1 160,08 tonnes de semences de coton, 4 623 tonnes d’engrais complexe coton, 1 852,05 tonnes d’engrais complexe céréale, 3 249,05 tonnes d’urée, 123 tonnes de phosphate naturel granulé.

La production attendue est de 428 759 tonnes de céréales pour un besoin de 243 267 tonnes, 24 500 tonnes de coton graine et 5 088 tonnes de sésame dont 1 387,7 tonnes de sésame biologique.

Équipement rural

Les producteurs de la zone OHVN ont acquis au cours de l’année cinquante-quatre (54) nouveaux tracteurs. Cela a permis d’améliorer le taux d’équipements qui était de 57% à 63%.

Gestion des ressources naturelles

Dans le cadre du maintien du potentiel de production des sols et de la protection de l’environnement, des réalisations importantes ont été faites pour la restaura-tion des sols, la conservation des eaux et des sols. Pour ce faire, des mesures mécaniques et biologiques ont été prises : confection de diguettes, barrières en cailloux, lignes en cailloux (13 000 m), bandes enherbées (500 m), cultures associées (12 500 ha), cultures en rotation (45 300 ha), cultures fourragères (2 300 ha), pare feu (3 000 ha), parcellement (1 500 ha) et mise en défens (1 500 ha).

Infrastructures rurales

Dans le cadre de l’entretien courant des pistes ru-rales, 125 km sur 715 km ont été réalisés à cette date. Les travaux d’entretien se poursuivent ainsi que la construction de deux (2) ponts dalot à Banambani (Ouéléssébougou) et Bassabougou (Faladiè) dans le cercle de Kati.

En ce qui concerne la mise en oeuvre des activités des projets Renforcement de la Sécurité Alimentaire au Mali par le Développement des Cultures Irriguées (PRESA-DCI) et Renforcement de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle dans la région de Kou-likoro (PRESAN-KL), les études ont été finalisées pour :

• l’aménagement de 355 ha dans le périmètre de Farabana ;
• l'aménagement de 1 256 ha de périmètres irrigués à Figuiratomo, Balanzan, Faragoué (cercle de Kangaba), Koursalé (cercle de Kati) et à Séguéla (cercle de Koulikoro);

Emploi des jeunes ruraux

Dans ce cadre:

• six cent quinze (615) emplois ont été créés dans les filières coton, sésame biologique, riz, maïs ;
• vingt-deux (22) pépiniéristes dans la produc-tion de plants d’espèces fruitières et maraî-chères ;
• deux cent cinquante (250) jeunes ruraux ont servi dans des travaux à haute intensité de main d’oeuvre (surcreusement de mares, cons-truction de ponts et réhabilitation de pistes rurales).

Promotion de la femme

Les activités de promotion de la femme ont porté sur :

• l’appui à 79 groupements pour un effectif de 5 203 membres ;
• l’encadrement et le suivi de groupements de femmes pour la production de beurre de karité, notamment à Sirakorola et Ouéléssébougou ;
• l’appui aux groupements féminins qui pratiquent le maraîchage comme principale source de revenus.

Productions animales

Dans le domaine des productions animales, l’encadre-ment a porté sur un effectif de 445 758 bovins, 316 847 ovins, 706 824 caprins, 1 400 équins, 37 000 asins, 11 600 porcins et 2 340 000 volailles. Un accent particulier a été mis sur le suivi sanitaire et l’alimentation des boeufs de labour ainsi que l’embouche ovine et l’aviculture.

 Productions halieutiques et aquacoles

Dans le domaine de la pêche et de la pisciculture, les activités ont porté sur l’encadrement de 10 promoteurs d’étangs piscicoles et le suivi de 34 plans d’eau pouvant être empoissonnés.