CONTEXTE ET JUSTIFICATIONS

D’après le CSCRP 2012-2017,  la 1ère contrainte identifiée à la croissance économique du Mali est le caractère de subsistance de l’économie rurale (Agriculture pluviale) dont les faibles performances en termes de productivités seraient la cause principale de la pauvreté rurale.

Le but du CSCRP à moyen et long termes est de  « Faire du Mali un pays émergent et une puissance agro-sylvo-pastorale, doté d’une bonne qualité de vie pour les populations, hommes et femmes ».

Il en ressort que toute politique de réduction de la pauvreté en faveur des Agriculteurs est bénéfique pour l’ensemble du Pays.

Dans le contexte climatique actuel, toute politique en faveur des Agriculteurs doit consister à renforcer leurs capacités de résilience en affranchissant leurs productions des aléas climatiques, à travers les appuis et l’Assistance techniques nécessaires à la création et la mise en valeurs des infrastructures et équipements de maîtrise de l’eau Agricole.

La sécurisation des productions Agricoles à travers l’agriculture irriguée s’inscrit dans la stratégie gouvernementale de croissance économique accélérée et figure en bonne place dans la Déclaration de Politique Générale présentée par son Excellence,  monsieur le Premier Ministre, devant l’Assemblée Nationale du Mali.

En la matière, le Mali possède des atouts et des opportunités, mais doit aussi faire face à des contraintes.

DESCRIPTION DU PROGRAMME

E  Objectif global : contribuer à l’augmentation de la production céréalières et horticole du Pays à travers :

      une meilleure maîtrise des ressources en eau par la création de nouvelles superficies aménagées irriguées;

      l’intensification et la modernisation des systèmes de production Agricoles (dotation en équipements Agricoles).

E  Objectif spécifique : développer l’aménagement progressif de 100.049ha dans des zones recelant de fortes potentialités hydro agricoles. Cet objectif est constitué de :

      81.822ha de GA dont 52.202ha en maîtrise totale (MT) de l’eau (41.746ha en zone ON) et 33.640ha de submersion contrôlée (SMC) dans les plaines inondables ;

      et 18.227ha d’AP dont 4.039ha en MT de l’eau (dont 859ha pour le maraîchage et l’horticulture), et 14.208ha en MP constitué d’aménagements de bas-fonds, de mares, d’oueds, et d’oasis.

STRATEGIE POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS

 La stratégie préconisée est celle d’une responsabilisation plus accrue des acteurs au niveau régional.

 Ainsi, les rencontres trimestrielles de suivi pourront être conduites par la DRGR sous l’égide du Gouverneur de région.

La coordination du dispositif de suivi sera assurée par la DNGR à travers les rencontres semestrielles de suivi sous l’égide du Secrétaire Général du MDR.

Les missions de supervision devront être conduites sur les dispositifs régionaux de suivi. Ces missions s’étendront aux structures chargées de la mise en œuvre des actions du Programme.

A l’instar du PGA précédent, un atelier d’évaluation à mi-parcours sera organisé sous l’égide du Secrétaire Général du MDR en vue d’analyser ses performances, recentrer ses objectifs,  et corriger éventuellement ses indicateurs.

5.1    - Quelle stratégie pour les AP ?

La stratégie d’intervention des AP s’intégrera dans celle du PNIP en apportant une réponse à des demandes inscrites et validées au niveau communal. Ainsi :

—  les services déconcentrés du MDR (DRGR, SLGR, DRA, SA) appuieront les collectivités territoriales dans l’indentification et la caractérisation des sites potentiels d’AP existant sur leur ressort territorial.

—  Les sites potentiels seront alors soumis au comité technique de coordination régional pour analyse et inscription au Budget Programme par Objectifs Régionaux (BPOR) en tenant compte des spécificités régionales (cf. principes directeurs du PNIP)

—  Pour rendre ce dispositif plus efficace, les cadres de concertations prévus dans le cadre du PNIP doivent être opérationnalisés.

5.2     Quelle stratégie pour les GA ?

L’opérationnalisation de ce volet s’appuiera sur le dispositif institutionnel de suivi et de pilotage des structures chargé de la mise en œuvre des actions du Programme.

Il s’agit notamment du « Conseil d’Administration » pour les Offices et des comités de pilotage (ou conseils de surveillance) pour les Programmes et Projets structurants.

Le dispositif de suivi régional devra s’assuré que les informations fournies et les décisions prises lors des rencontres régionales de suivi, sont en conformité avec les décisions prises par les Conseils d’Administrations des Offices et les comités de pilotages des Projets/Programmes chargés de la mise en œuvre des actions du PGA.

 


 

 

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